Les principaux axes du plan de l’UE sont les suivants :
Chaque pays doit mener une politique d’assainissement économique dans trois directions principales :
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Restauration de la compétitivité par des réformes dites de structure recherchant notamment une flexibilité du marché du travail, une concurrence accrue sur des marchés de biens et de services, des privatisations, des baisses de charges sociales.
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Rééquilibrage rapide des finances publiques (3 % de déficit maximum en 2013 ; équilibre en 2016/2017) (politique dite communément d’austérité).
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Recapitalisation des banques afin de consolider leurs fonds propres en conformité avec les nouvelles réglementations de Bale III.
La Commission et les autres institutions de l’Union européenne surveillent la mise en œuvre de ces politiques par les Etats dans le cadre de la nouvelle gouvernance de la politique européenne.
Des aides financières sont accordées, aux pays qui le demandent, par le Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF) créé en mai 2010 et qui sera relayé à partir de juillet 2012 par le Mécanisme Européen de Solidarité. Ces aides sont accordées sous de strictes conditions de politique budgétaire et économique (programmes de baisse des dépenses publiques et de salaires des fonctionnaires, réforme des retraites, privatisations etc.) et sous une surveillance directe de représentants de la Commission, de la Banque centrale européenne et du FMI (Troïka).
La Grèce en 2010 et en mars 2012, l’Irlande en 2010, le Portugal en 2011 et l’Espagne en juin 2012 ont fait appel à cette aide.
Afin d’éviter les risques de restriction de crédits bancaires et de faciliter le financement des Etats par les banques, la Banque Centrale Européenne a injecté plus de 1 000 milliards d’euros dans le système bancaire européen, à travers deux opérations de refinancement à long terme, appelées LTRO, conduites en décembre 2011 et février 2012.
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