L’annexe précise aussi les règles et méthodes comptables ayant présidé à l’arrêté des comptes et donne des informations quantitatives sur la dynamique industrielle de l’entreprise. Sont ainsi notamment détaillés :
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les investissements /désinvestissements en immobilisations ;
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les amortissements et les provisions ;
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l’exigibilité des créances et des dettes (les échéances des dettes montrent la structure de l’endettement et les sorties de trésorerie déjà prévisibles au titre des remboursements) ;
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les calculs fiscaux ;
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la répartition du résultat de l’année précédente (le résultat ne devient certain qu’après l’assemblée générale des actionnaires, réunie quelques mois après l’arrêté des comptes, qui décide de ce qui sera laissé en réserves dans l’entreprise pour son financement et de ce qui leur sera versé sous forme de dividendes) ;
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le montant « des effets portés à l’escompte et non échus ». Les sommes correspondantes sont des créances dues par les clients à une certaine échéance et que l’entreprise a échangées à sa banque contre des liquidités immédiates (moyennant le paiement de frais, les agios). Autrement dit ces montants améliorent la situation de trésorerie et diminuent au bilan le total des sommes encore dues par les clients ;
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l’effectif moyen.
Le tableau des flux de trésorerie explique la variation à la hausse ou à la baisse de la trésorerie et ceci à trois niveaux : celui de l’exploitation, celui de l’investissement, celui du financement. Il renseigne sur les grandes décisions affectant l’avenir de toute entreprise. Le tableau des variations de capitaux propres décrit un certain nombre d’éléments comme les dividendes payés au cours de l’exercice ou l’émission d’actions nouvelles.
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