Inégalités entre les femmes et les hommes sur le marché du travail
26,7 % des femmes occupent un emploi à temps partiel en 2022, ce qui justifie en partie cet écart de salaire. A temps de travail égal et poste égal, cet écart de salaire est réduit à 4,3 % en 2024, selon l’observatoire des inégalités. Cet écart peut être expliqué par des discriminations salariales, ou bien par des facteurs inobservés, comme l’ancienneté ou la flexibilité du salarié.
Cela étant, le salaire à temps de travail et poste égaux ne prend pas en considération les inégalités subies en amont. Il convient donc de considérer tous les indicateurs pour avoir une vision d’ensemble.
Inégalités entre les femmes et les hommes sur le partage des tâches domestiques
Les inégalités présentes sur le marché du travail le sont également dans la vie quotidienne. L’exemple le plus frappant est le partage des tâches domestiques (cuisine, ménage, courses, soins aux enfants, etc.) : les hommes s’y attardent en moyenne 2h13 par jour contre 4h01 pour les femmes… Conséquence de ces inégalités, la retraite moyenne des femmes est aujourd’hui inférieure de 28 % à celle des hommes.
Inégalités entre les femmes et les hommes en Europe
À l’échelle européenne, la France ne fait pas non plus office d’exemple. Si l’on considère le taux d’emploi des femmes, elle se situe à la 21ème place, loin derrière la Suède, les Pays-Bas et l’Allemagne, considérée comme un pays où il est très difficile de conjuguer emploi et maternité.
Pourtant, des progrès ont été réalisés ces dernières années notamment en termes de représentation politique puisqu’un parlementaire européen français sur deux est une femme, plaçant ainsi la France au-dessus de la moyenne européenne. Des progrès davantage liés à la mise en place de quotas qu’à des changements de mentalité… A ce jour, trois femmes seulement sont à la tête d’une société du CAC 40. Il s’agit d’Isabelle Kocher chez Engie (ex-GDF-Suez), Estelle Brachlianoff chez Veolia, et Christel Heydemann chez Orange.
En terme de coût, ce que vous évoquez est « anecdotique » au regard du coût des comportements des hommes dans tous les secteurs de la société. Lire « Le coût de la virilité » de Lucile Peytavin (2021)
En France, les hommes sont responsables de l’écrasante majorité des comportements asociaux : ils représentent 84 % des auteurs d’accidents de la route mortels, 92 % des élèves sanctionnés pour des actes relevant d’atteinte aux biens et aux personnes au collège, 90% des personnes condamnées par la justice, 86 % des mis en cause pour meurtre, 97 % des auteurs de violences sexuelles, etc.
La liste semble inépuisable. Elle a surtout un coût. Un coût direct pour l’État, qui dépense chaque année des milliards d’euros en services de police, judiciaires, médicaux et éducatifs pour y faire face. Et un coût indirect pour la société, qui doit répondre aux souffrances physiques et psychologiques des victimes, et subit des pertes de productivité et des destructions de biens.
Bonjour,
Nous ne vous suivons pas dans le caractère « anecdotique » des inégalités mises en évidence ci-dessus. Quant à l’étude que vous citez, elle demeure controversée et, en tout état de cause, ne s’oppose pas aux données chiffrées présentées ici.
Meilleures salutations,
L’Equipe de Lafinancepourtous.com
au delà du salaire, l’égalité hommes – femmes au travail passe aussi par la conciliation vie professionnelle – vie privée qui permet de gérer efficacement les multiples responsabilités du salarié au travail, dans son foyer et dans sa communauté, tout en maintenant sa bonne santé physique et psychologique.
Il s’agit de créer de la souplesse dans les rythmes et les structures de travail et de proposer des services aux salarié(e)s.
voir ” L’amélioration de la qualité de vie au travail ” : http://www.officiel-prevention.com/protections-collectives-organisation-ergonomie/psychologie-du-travail/detail_dossier_CHSCT.php?rub=38&ssrub=163&dossid=472
Il faut prendre en compte aussi que la femme vit en moyenne 6 ans de plus que les hommes, et donc elles coutent plus aux regimes de retraites.
les hommes coûtent sûrement plus cher à la sécurité sociale en matière de maladie et accident car prennent plus de risque les femmes sont plus prudentes. Faut il diminuer les remboursements pour ceux ci ?non bien sûr !solidarité oblige .
La Prudence n’a rien à voir avec des taux de remboursement.
On peut comparer tout et son contraire : les accidents de la route contre maladie psychosomatiques,…
En moyenne cela donne quoi ?
En fait, peu importe