Ces actifs, reposant pour la plupart sur la technologie blockchain, permettent le développement d’un écosystème international entre innovation et volonté d’alternative monétaire.
Ils font émerger de nombreux enjeux : environnementaux, sociétaux, de réglementation mais aussi de risque lié aux arnaques et au blanchiment d’argent. Ces actifs sont pourtant perçus par certains comme des facteur majeurs de transformation du système bancaire et financier.
Il est important de comprendre que ces actifs digitaux, bien que souvent appelés “crypto-monnaies” ne sont pas des monnaies à proprement parler.
Pour être monnaie, un bien doit classiquement remplir trois fonctions : intermédiaire des échanges, unité de compte et réserve de valeur.
Contrairement à l’euro, les cryptoactifs ne peuvent pas être facilement utilisés dans les transactions quotidiennes, et ne sont que rarement employés pour exprimer la valeur des biens et des services. Ces instruments font également courir un risque de perte bien plus fort et soudain qu’avec monnaie à proprement parler. On ne peut ainsi pas considérer que les cryptoactifs remplissent une quelconque fonction monétaire à l’heure actuelle (ou de manière très limitée). La question de savoir ce qu’il en sera dans le futur fait, elle, l’objet de nombreux débats.
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