Des labels ont été créés pour aider les épargnants à s’y retrouver.
De nombreux supports permettent d’investir dans des placements à vocation solidaire ou responsable. L’objectif est ici de donner du sens à son épargne.
La finance pour tous est une association d’intérêt général, créée pour aider chacun à se sentir plus à l’aise avec les questions économiques et financières.
De nombreux supports permettent d’investir dans des placements à vocation solidaire ou responsable. L’objectif est ici de donner du sens à son épargne.
Des labels ont été créés pour aider les épargnants à s’y retrouver.
Je ne comprends pas cette notion de finance solidaire.
Les revenus du capital sont par définition pris sur la valeur créée par le travail.
L’augmentation de ces revenus du capital – encouragée par la multiplication des produits financiers, y compris ceux estampillés « solidaires » – est la source de l’augmentation des inégalités (voir l’évolution de la répartition de la valeur ajoutée entre travail et capital) et de la destruction de la vie sur Terre (surexploitation des ressources naturelles, réduction des espaces de vie des espèces, diminution de la biodiversité…).
A partir de là, les produits financiers dits « solidaires » sont peut-être moins créateurs d’injustice et de mort que les autres, mais a première vue ils me semblent créer directement plus d’injustice qu’ils n’en « réparent ». Et contribuer indirectement par leur existence au maintien et au développement du système de concentration des richesses au mépris des conditions de vie sur Terre qu’est le capitalisme financiarisé, donc, si l’on en croit les écrits de Paul Jorion sur les modélisations de la finance et les constats des différents scientifiques sur l’évolution des conditions de vie sur Terre.
D’où mon interrogation : la finance au sens de l’investissement qui donne lieu à revenu du capital peut-elle réellement être solidaire ? N’est-ce pas antithétique ? Et pour les spécialistes : comment la finance pourrait-elle être solidaire ?
Mais la première question va être : est-il possible d’avoir une réponse sérieuse lorsqu’on remet en question la doctrine économique dominante ?