Deux raisons majeures à cela
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La première : les produits sans risque (livrets, assurance-vie en euro) bénéficient d’avantages fiscaux importants et finalement plus incitatifs.
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La seconde : la plus grande partie des épargnants ne sont pas concernés par d’éventuels avantages fiscaux sur les actions.
Résultat, selon une étude du Ministère de l’Économie (de 2005), les épargnants peu enclins à prendre des risques avec leur épargne « sont incités à détenir moins d’actions, et deux fois trop de liquidités par rapport à un portefeuille optimal ».
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L’étude du Ministère de l’Économie souligne une autre cause : les épargnants et les distributeurs de produits d’épargne sont trop focalisés sur le seul argument fiscal : « Les ménages, comme les institutions commercialisant les produits d’épargne, se focalisent sur les avantages fiscaux de ces produits, leurs caractéristiques en termes de rendement, de risque et de frais de gestion passant au second plan ». Avec pour conséquence de risquer de perdre plus sur le rendement de l’épargne que ce qu’on gagne en avantage fiscal. Voire même de prendre un produit dont l’avantage fiscal ne correspond pas à sa situation personnelle.
Conclusion
N’ayez pas l’œil rivé sur la seule dimension fiscale de votre placement. Demandez à votre banquier, votre assureur ou votre conseiller une information complète sur toutes les dimensions de vos placements.
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