Le conseil bancaire

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Souvent entourées d’un « épais voile mystérieux », les activités de conseil sont principalement exercées par ce qu’on appelle les banques d’affaires. Toutefois, certaines banques dites « universelles » s’y intéressent également.

Qu’est ce qu’une banque d’affaire ?

Les banques d’affaires sont des établissements financiers dont la charge principale est d’accompagner les dirigeants d’entreprises dans leur stratégie, et leur projet de développement.

Cette activité vise d’une part à proposer des solutions plus ou moins complexes aux entreprises pour leur permettre de restructurer leur passif en augmentant leurs fonds propres (augmentation de capital), en émettant des titres de dette, mais aussi en révisant leurs actifs.

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L’activité de conseil en banque

L’activité de conseil en banque recouvre en fait une multitude de cas : conseil stratégique en cas de fusion-acquisition d’entreprises (qui peuvent d’ailleurs être des banques !), conseil auprès de l’État pour les opérations de privatisation ou d’émissions des obligations du Trésor, conseil encore auprès des émetteurs (entreprises du CAC 40, États…) pour placer des émissions de titres sur des marchés jugés performants.
S’y ajoutent également des propositions d’achats d’entreprises de gré à gré, par offre publique d’achat (OPA) ou par offre publique de vente (OPV).

En somme, les banques d’affaires accompagnent les choix stratégiques et organisationnels des entreprises ; la plupart du temps de grands groupes dont les enjeux économiques se jouent à l’échelle mondiale. Plus encore, lorsqu’elles sont les « confidentes » des dirigeants, les banques d’affaires agissent tout en amont des décisions prises, en s’affirmant comme force de propositions et parfois sources d’initiatives.

Conseil et discrétion financière

On conçoit ainsi plus aisément leur souci de la discrétion, le goût de la confidentialité et le climat de confiance qui s’impose en de telles situations. Car, c’est bien « hors des marchés », que la réelle valeur ajoutée de l’activité de conseil s’opère, loin des rumeurs boursières, des analyses des médias spécialisés, plaidant en faveur ou non d’un rapprochement, d’un mariage (une fusion) entre telles ou telles entreprises.

Plusieurs phases constituent cette activité de conseil : donner naissance à une opération originale, puis la lancer de manière fonctionnelle en mettant à disposition une équipe dédiée et des moyens adéquats. L’opération alors couronnée de succès représente pour les banques-conseil un bénéfice, le « success fee » et pour les banquiers, un bonus.

On imagine ainsi parfaitement les enjeux financiers et la complexité des prises de décisions liés à ce type d’activité. On comprend aussi la vive concurrence que peuvent se livrer les grandes banques internationales pour réaliser des « deals » (des opérations financières) de grande envergure.

Outre leur position « naturelle » vis-à-vis des entreprises, certaines banques d’affaires exercent leurs activités de conseil auprès de clients patrimoniaux dont la couverture financière haut de gamme ouvre des perspectives de placements importants et pérennes. La banque leur délivre alors un conseil spécialisé en investissement ; appelé aussi ingénierie patrimoniale (analyse en amont des options stratégiques, analyse financière et construction d’un plan d’investissement, sélection de placement).

Dans les principales banques françaises, l’activité de conseil se niche le plus souvent au sein de ce qu’on nomme la direction Corporate Finance, principalement en charge des opérations de fusions-acquisitions et des introductions en bourse. Dans d’autres établissements, on parlera plus volontiers d’Investment Banking.

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