Cette garantie permet à ses bénéficiaires d’emprunter plus facilement, de bénéficier d’une meilleure notation pour leurs emprunts, tout en garantissant de meilleurs rendements aux investisseurs.
L’activité du rehaussement de crédit s’est développée essentiellement aux États-Unis pour le compte des collectivités locales qui se financent par des emprunts levés sur les marchés financiers.
Assez rapidement, les rehausseurs de crédit ont étendu leur activité en apportant leur caution à des obligations émises en contrepartie de crédits titrisés. Les principales sociétés (Ambac, FSA, MBIA et FGIC) ont ainsi apporté leurs garanties à plus de 3 300 milliards de dollars de titres en partie indexés sur des crédits à risque.
Avec la crise des « subprimes », une partie des pertes sur les obligations se sont alors transmises directement aux rehausseurs de crédit puisque ceux-ci s’étaient portés caution. Leurs bilans financiers se sont alors dégradés. Le risque de défaillance de ces sociétés augmentant, les agences de rating ont abaissé leur notation, ce qui a aggravé leurs problèmes.
En décembre 2007, les agences de notation ont revu à la baisse les notes qu’elles avaient attribuées aux rehausseurs, conscientes des risques cachés que contiennent les actifs cautionnés.
La remise en cause de la solidité des rehausseurs a frappé immédiatement les banques qui ont vu se matérialiser le risque de contrepartie. Un début de panique s’est emparé des marchés financiers.
Les rehausseurs de crédit ont été alors contraints de passer d’importantes dépréciations d’actifs à risque. Ce qui a eu des répercussions substantielles sur certaines banques européennes et françaises qui étaient actionnaires majoritaires de ces rehausseurs de crédit.
Commenter