Les ménages endettés et inquiets de l’évolution économique restreignent leurs dépenses de consommation et d’investissement en logement. Pour les mêmes raisons, les entreprises restreignent leurs dépenses courantes et leurs investissements. Les banques, qui ont dû être secourues par des recapitalisations et des garanties publiques, resserrent leurs conditions de crédit.
La demande privée se contracte. Le chômage partiel et total augmente, ce qui provoque des baisses de revenu et de nouvelles inquiétudes et par conséquent des baisses plus fortes des dépenses. Comme cette situation est mondiale, les entreprises vont très difficilement compenser cette situation en vendant plus à l’étranger. En moyenne, elles vont tendre à faire moins d’affaires, moins de profits, moins d’emploi et moins d’investissements. Cela peut entraîner une spirale déflationniste et faire rebondir la crise financière.
Dans ce dossiers, nous revenons sur le plan de relance mis en place suite à la crise de 2008.
QU’ELLES ONT ÉTÉ ESSENTIELLEMENT LES POLITIQUES MISES EN ŒUVRE POUR SORTIR DE CETTE CRISE?