Terminale Générale : réviser la spécialité SES

Mauvaise réponse

Les dotations factorielles d’un pays rassemblent toutes les ressources disponibles qui permettent la production :

- les ressources naturelles sont des matières premières qu’il est possible de transformer au cours du processus de production ;

- le travail qualifié et non qualifié sont les facteurs humains qui accompagnent la production du concept à la fabrication ;

- le capital physique comprend les machines, les brevets et la logistique nécessaires à la production ;

- le capital technologique représente toutes les connaissances d’une société sur les techniques et les sciences.

Mauvaise réponse

La croissance économique résulte de processus variés. Notamment, on différencie la croissance extensive de la croissance intensive.

La croissance extensive repose sur l’augmentation du volume de facteurs de production, le travail et le capital. À mode de production équivalent, plus de ressources utilisées impliquent une hausse de la production, et donc une croissance économique.

La croissance intensive repose sur les gains de productivité des facteurs de production. À volume égal de facteurs de production, on produit plus car les modes de production sont plus efficaces. C’est le progrès technique qui détermine ici la croissance économique.

Plus de ressources sur les déterminants de la croissance

Mauvaise réponse

Les études supérieures sont coûteuses : frais d’inscription à l’école ou à l’université, frais de logement si le lieu d’enseignement est éloigné du domicile familial, frais de transport, assurances et autres charges nouvelles…

Ainsi, tous les milieux sociaux n’ont pas le même rapport à l’enseignement supérieur. Les classes les plus aisées supportent un coût proportionnellement moins important dans leur budget que les classes les moins favorisées. Les élèves provenant des classes les plus modestes sont donc plus facilement découragés dans leur poursuite d’études.

Plus de ressources sur le financement des études supérieures

Mauvaise réponse

Les pratiques de prévention visent :

- à réduire la probabilité qu’un risque se réalise et

- à diminuer les conséquences potentielles de l’évènement au cas où il survienne.

Les pratiques de mutualisation consistent pour leur part à mettre en commun les ressources d’un certain nombre d’individus exposés à un risque, afin de venir en aide à ceux qui verront malheureusement sa réalisation.

Enfin, les pratiques de diversification visent à diminuer le risque global en le répartissant dans plusieurs domaines d’activités. Comme l’indique le dicton : il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier !

Plus de ressources pour comprendre le mécanisme de l’assurance

Plus de ressources pour comprendre la diversification

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On parle de stigmatisation lorsqu’un groupe social associe une étiquette dévalorisante, péjorative, à un individu en raison de l’un de ses attributs. Ce stigmate peut être intériorisé par la personne qui le porte et la mener à des comportements déviants.

Par exemple, un enfant sans difficultés particulières à qui l’on répète pourtant qu’il ne peut pas réussir à l’école, pourrait se décourager, manquer de confiance en lui, ne plus travailler, et effectivement échouer.

Mauvaise réponse

Les répertoires de l’action politique désignent l’ensemble des moyens de mobilisation utilisés par les individus pour défendre ou combattre des idées politiques.

Par exemple, pour lutter contre la construction d’une certaine infrastructure, des militants peuvent décider l’occupation illégale du terrain de construction. Une illustration extrême de cette pratique est la ZAD (Zone À Défendre) de Notre-Dame-des-Landes, qui s’est étendue de 2009 à 2018 sur 1650 hectares, pour lutter contre la construction d’un nouvel aéroport au nord de Nantes.

Un autre moyen de combattre pour ses idées peut passer par la manifestation. Par exemple, le mouvement social contre la réforme des retraites en 2023 a mobilisé durant presque 5 mois des millions de manifestants dans de nombreuses métropoles françaises.

Mauvaise réponse

En sociologie, la notion de socialisation est centrale. Elle permet d’analyser la manière dont les comportements, les préférences ou encore les valeurs d’un individu se construisent. Cette socialisation a lieu au contact d’instances de socialisation, c’est-à-dire de groupes sociaux de référence comme la famille, l’école, les groupes de pairs…

On parle de socialisation primaire pour évoquer la socialisation se déroulant au cours de la jeunesse de l’individu.

Plus de ressources sur la socialisation

Mauvaise réponse

Le chiffre noir de la délinquance représente la part de la délinquance que l’on ne parvient pas à estimer formellement pour diverses raisons (auteurs inconnus, victimes ne portant pas plainte…), même si les sociologues ont conscience de son existence. On peut chercher à l’estimer en réalisant des enquêtes de victimisation ou de délinquance auto-reportée.

Mauvaise réponse

Les risques économiques et sociaux auxquels nous sommes exposés sont susceptibles de faire augmenter nos dépenses ou diminuer nos revenus. Cela peut passer par un changement de position sociale, économique ou financière, comme lorsque l’on quitte le salariat pour partir à la retraite par exemple.

Les individus sont plus ou moins exposés à ces risques en fonction de facteurs socio-économiques tels que l’âge, le genre ou le métier.

Plus de ressources sur la prévention des risques sociaux grâce à la préparation de la retraite

Mauvaise réponse

Selon la loi des rendements décroissants, la production est d’abord effectuée à partir des ressources les plus simples et les moins coûteuses, puis, à mesure que la production croît, avec des ressources moins productives ou plus onéreuses. Petit à petit, pour obtenir la même quantité de produits à échanger, les coûts de production augmentent. Le rendement marginal diminue donc avec l’expansion de l’exploitation, car un même élément coûte plus cher à produire !

Plus de ressources sur la théorie classique, avec une fiche bilan sur l’économiste David Ricardo

Mauvaise réponse

Mais pas seulement ! On pourrait aussi citer la grève et la manifestation, la discussion avec des associations dans la rue, le boycott ou le buycott de certaines entreprises ou de certains produits, la discussion sur des forums, l’engagement dans un parti politique, le placement de son argent dans des projets engagés…

L’engagement politique passe par toutes les actions permettant d’influencer la vie de la société, de la faire évoluer en accord avec ses convictions et ses valeurs.

Mauvaise réponse

En cas de monopole, l’équilibre de marché est modifié. Puisque l’unique offreur a un pouvoir de marché, il augmente le prix marginal du bien ou du service, ce qui diminue la quantité totale échangée. Dans cette nouvelle configuration, le surplus du consommateur a largement diminué, et le surplus du producteur a légèrement augmenté. Il existe une perte de surplus total engendrée par la situation de monopole, que les économistes appellent « perte sèche ».

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La solidarité mécanique repose sur la ressemblance entre les individus, tandis que la solidarité organique repose sur l’interdépendance des individus. La première se nourrit des similitudes, la seconde de la complémentarité liée à la différenciation.

Mauvaise réponse

Durant presque tout le XXe siècle, la part la plus riche de la population a vu progressivement son poids baisser dans les volumes agrégés des revenus et du patrimoine. C’est à partir des années 1980 que les inégalités économiques ont recommencé à augmenter.

Les inégalités peuvent aussi être sociales : inégalité scolaire, inégalité dans l’espérance de vie, inégalité de lieu de vie, inégalité du réseau professionnel…

Avec la question des revenus et du patrimoine, on résume tout cela par le terme d’inégalités socio-économiques.

Plus de ressources sur les inégalités

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Le travail est l’un des éléments permettant aux individus de trouver une place au sein de l’organisation sociale. En reprenant le concept d’E. Durkheim, le travail permet la participation à la solidarité organique liée à la division du travail. Cela signifie que l’individu participe à la cohésion sociale reposant sur la complémentarité des activités et des fonctions de chacun.

Le travail est aussi un facteur d’intégration sociale dans la mesure où les individus intègrent des normes et des valeurs propres au groupe social qu’ils fréquentent dans leur milieu professionnel. Dans certains cas, cette intégration est si forte qu’elle mobilise les individus dans les organisations syndicales.

Enfin, on peut évoquer comment le travail, en permettant la perception d’un revenu et la protection liée au salariat, permet à l’individu d’acquérir de la liberté pour participer à des pratiques sociales hors du milieu professionnel.

Mauvaise réponse

Lorsque les entreprises s’accordent, la concurrence disparaît au profit d’une forme d’alliance profitable à tous les offreurs : personne ne baisse ses prix pour récupérer des parts de marché, de manière maintenir artificiellement tous les prix à des niveaux élevés. Ce faisant, chaque firme de l’entente reste dominante.

En cas de fusion-acquisition (M&A), le capital d’une firme est racheté par une autre. Les activités de l’entreprise acquise sont intégrées à celle de l’entreprise acheteuse. Si cette opération de M&A se déroule au sein d’un même marché, cela permet à cette dernière d’éliminer un concurrent, en récupérant ses parts de marché.

L’abus de position dominante est une stratégie possible pour les entreprises déjà rentables sur un marché. Par exemple, pour empêcher de nouveaux concurrents d’entrer, les firmes dominantes décident de baisser artificiellement et fortement leurs prix pour que les coûts de production soient très proches voire supérieurs aux prix du marché. Ce faisant, les nouvelles entreprises précaires ne peuvent pas faire de profit et s’installer sur le long terme, tandis que les anciennes rognent provisoirement sur leurs réserves existantes pour compenser la perte.

Plus de ressources sur la question de l’entente anticoncurrentielle sur le site du ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique

Mauvaise réponse

La démocratie d’opinion désigne un mode de fonctionnement du pouvoir politique où les décisions ne sont plus seulement orientées pour atteindre des objectifs politiques, mais aussi et surtout pour plaire à la population. C’est une forme de démocratie représentative qui porte grande attention aux sondages de mesure de l’opinion publique, aux avis véhiculés dans les médias et à la communication politique.

En France, les sondages d’opinions ont gagné en popularité depuis les années 1980. À l’occasion des élections présidentielles, ils jouent un rôle dans la popularité des candidats et dans la construction des intentions de vote. Même si les sondages se trompent souvent !

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Pour bénéficier des allocations chômage, il faut avoir cotisé préalablement.

Le risque social de perte d’emploi est donc couvert par une logique d’assurance et non pas par une logique d’assistance, cette dernière reposant uniquement sur des critères de ressources, sans conditions de cotisation.

Plus de ressources sur le fonctionnement des allocations chômage

Mauvaise réponse

En réalisant un sondage d’opinion, les sociologues peuvent obtenir une estimation des avis que l’on rencontre dans un groupe social : c’est un instrument de mesure de l’opinion publique. Il repose sur l’administration d’un questionnaire à un échantillon représentatif de la population, c’est-à-dire un sous-groupe dont les caractéristiques sociales sont similaires à celle de la population d’ensemble.

La constitution d’un échantillon représentatif fait appel à des connaissances statistiques et à des techniques rigoureuses. Le sondage sera fiable si les questions posées sont neutres, de manière à éviter qu’un biais indésirable n’oriente les répondants vers l’une ou l’autre proposition. Mais on peut tout à fait sonder des mineurs !

Plus de ressources sur les sondages des mineurs, avec l’exemple du sondage sur jeunes et l’argent

Mauvaise réponse

La participation électorale désigne l’ensemble des électeurs inscrits sur les listes électorales qui ont effectivement participé à un scrutin donné.

Ainsi, puisque le taux d’inscription désigne seulement la proportion de des citoyens qui ont usé de leur droit de s’inscrire sur les listes électorales, il ne permet pas de mesurer la participation électorale.

La participation peut être mesurée :

- directement par le taux de participation, qui est le rapport entre le nombre de votants et le nombre de citoyens inscrits sur les listes électorales ;

- indirectement par le taux d’abstention, qui est le rapport entre le nombre de personnes inscrites sur les listes mais n’ayant pas voté et le nombre de citoyens inscrits sur les listes électorales.

En faisant la somme du taux de participation et du taux d’abstention, on obtient 100% des inscrits sur liste électorale.

Mauvaise réponse

La monnaie remplit ces trois fonctions économiques !

Elle est un instrument des échanges car elle permet d’acheter ou de vendre des biens à n’importe qui : le vendeur de l’opération pourra réutiliser la monnaie pour acheter à son tour ce qu’il veut, puisqu’elle est acceptée partout !

La monnaie permet aussi de définir les prix des biens et services. En tant qu’unité de compte, elle simplifie les conversions d’un produit à l’autre en créant une échelle de valeur.

Enfin, la monnaie permet de conserver la valeur dans le temps.

Plus de ressources sur la monnaie et ses repères historiques

Mauvaise réponse

La mondialisation a rendu le travail peu qualifié plus abondant en comparaison avec le travail qualifié et le capital, notamment par l’absorption des travailleurs des pays en développement dans l’économie mondiale.

En effet, la structure du facteur travail des pays émergents est différente de celle des pays développés. L’éducation et l’enseignement supérieur étant moins accessibles, ces travailleurs ont plus de difficultés à obtenir des qualifications. Cela a pour conséquence une baisse des inégalités entre les travailleurs d’un même pays (plus d’homogénéité interne) mais une hausse des inégalités entre les travailleurs de pays différents (moins d’homogénéité avec le monde extérieur).

Plus de ressources sur les inégalités dans le monde

Mauvaise réponse

En entreprise, un conflit est un blocage des mécanismes de décision. La négociation étant un moyen organisé et encadré pour décider des orientations stratégiques, elle ne représente pas un conflit du travail, mais plutôt un moyen de le résoudre ! Cela est d’autant plus vrai que dans les entreprises d’au moins 11 salariés, des instances officielles permettent la représentation du personnel, par le Comité Social et Économique (CSE) et, à partir de 50 salariés, par un délégué syndical par exemple.

Plus de ressources sur les relations sociales au travail

Mauvaise réponse

Attention ! L’individualisme est un terme central en sociologie, mais ne désigne pas le processus qui conduit les membres d’une société à l’autonomie de leur représentation (l’individualisation).

Il faut retenir deux définitions :

- L’individualisme méthodologique, qui est une méthode d’analyse sociologique qui part du principe que les phénomènes sociaux sont toujours expliqués par l’agrégation des actions individuelles.

- L’individualisme comme principe moral, qui caractérise les agents qui privilégient les valeurs et les droits de l’individu par rapport à ceux de la société.

Mauvaise réponse

Dans une optique individuelle, les élections prennent la forme d’un marché où l’offre serait les programmes politiques des candidats, et la demande les voix des participants au scrutin. Ces voix sont le fruit de choix individuels. Ai-je envie d’aller voter ? Quel candidat correspond le mieux à mes idéaux ?

Ces questions se posent également dans leur contexte : imaginons qu’un électeur vote habituellement pour le parti X, mais :

- qu’il soit très mécontent des résultats du précédent président issu de ce parti ;

- ou qu’il ait peur que le candidat du parti Y, qu’il déteste mais qui est favori des sondages face au candidat du parti Z, ne gagne l’élection.

Alors, l’électeur pourrait changer ses intentions de vote, pour être cohérent avec le contexte qu’il connaît.

Le vote est aussi un acte collectif : l’âge, la religion, la catégorie sociale, le métier ou le patrimoine peuvent véhiculer des valeurs particulièrement proches de certaines orientations politiques. Le vote peut alors exposer l’appartenance à un groupe social.

Mauvaise réponse

Les normes sociales peuvent être formelles et institutionnalisées dans le droit, ou informelles et simplement ancrées dans les mœurs.

Lorsqu’un individu les transgresse et que ce comportement est sanctionné par le reste de la société, on parle de déviance. L’individu est alors étiqueté « déviant ».

On parle de délinquance quand la déviance repose sur la transgression de normes juridiques.

Mauvaise réponse

Un bien non rival est un bien dont la consommation par un agent n’empêche pas sa consommation par un autre. Par exemple, profiter de l’éclairage public n’empêche pas un autre passant de faire de même. Un bien non excluable est un bien dont la consommation ne peut techniquement pas être empêchée. Par exemple, on ne peut pas interdire à un individu de respirer l’air qui l’entoure.

Les biens collectifs, ou biens collectifs purs, sont non excluables et non rivaux. Par exemple, personne ne peut économiquement m’empêcher de regarder un feu d’artifice dans le ciel, et je ne diminue pas la capacité des autres agents à faire de même. Les biens communs sont non excluables et rivaux. Par exemple, la pêche industrielle ne peut pas être empêchée dans les lieux où elle est légale, mais en cas de trop forte activité, elle détériore la biodiversité et empêche d’autres acteurs d’en profiter.

Cette situation peut mener à une surconsommation des ressources, que l’on nomme « tragédie des communs » ou « tragédie des biens communs ». En maximisant leur intérêt individuel, les agents nuisent à l’intérêt collectif en exploitant de manière non-durable les biens communs.  Dans l’exemple de la pêche, la surpêche pénalise les pêcheurs locaux et toute la chaîne alimentaire dépendant du poisson surexploité.

Mauvaise réponse

Généralement, les asymétries d’information reposent sur la qualité du bien ou du service échangé. La personne que je souhaite embaucher va-t-elle fournir un travail aussi efficace que ce qu’elle affirme ? À combien de lavages en machine ce vêtement a-t-il été vraiment conçu pour résister ?

Les asymétries d’information rentrent en contradiction avec les conditions d’un marché théoriquement parfaitement concurrentiel. Par exemple, un consommateur sélectionnera un bien ou un service non adapté à ses besoins s’il ne possède pas toutes les informations pertinentes sur ce dernier.

Plus de ressources sur les asymétries informationnelles

Mauvaise réponse

Pour un produit donné, les consommateurs sont prêts à payer un certain prix afin de l’obtenir, tandis que les producteurs sont prêts à le céder à un autre. Il existe un écart :

- entre le prix auquel un acheteur se procure un produit et le prix auquel il aurait théoriquement été prêt à le faire ;

- entre le prix auquel un vendeur se sépare d’un produit et le prix auquel il aurait été théoriquement prêt à la faire.

Les offreurs et les demandeurs se rencontrent sur le marché et en retirent tous deux des avantages. Le surplus du consommateur correspond alors au bénéfice réalisé par les acheteurs lorsqu'ils achètent ce produit au prix compétitif du marché ; de même que le surplus du producteur représente le gain des producteurs lorsqu'ils vendent un produit à ce même prix. On a la relation suivante : plus bas prix proposé par l’offre < prix du marché < plus haut prix accepté par la demande.

Mauvaise réponse

Les entreprises peuvent financer leurs projets de manières variées. Entre autres, elles peuvent utiliser leur épargne issue des bénéfices passés, si elles en ont suffisamment pour ne pas se retrouver en difficulté par la suite. On parle alors d’autofinancement.

Alternativement, pour se financer, les entreprises peuvent choisir :

- d’émettre des titres (actions ou obligations), ce qui correspond à un financement direct ou financement par le marché ;

- de souscrire un crédit bancaire, ce qui correspond à un financement indirect ou intermédié ;

- de faire appel au crowdfunding ou financement participatif.

Plus de ressources sur le financement des entreprises

Mauvaise réponse

Dans certaines configurations, les instance socialisatrices des individus apportent des normes et valeurs qui se contredisent entre elles : on parle de conflits de socialisation. Cela est possible car la socialisation est un processus complexe et continu.

Lorsque ces socialisations divergent fortement au cours de la vie de l’individu, il peut être amené à changer d’identité sociale. On parle de trajectoire improbable lorsque l’évolution constatée est statistiquement éloignée de ce que l’on attendrait, au regard de la socialisation primaire.

Plus de ressources sur la socialisation

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D’après « Filles et garçons sur le chemin de l’égalité, de l’école à l’enseignement supérieur » (Depp, 2019), 84 % des filles inscrites au Baccalauréat l’obtiennent contre seulement 74 % des garçons inscrits, soit un écart de 10 points de pourcentage !

Plus de ressources sur l’égalité filles-garçons à l’école sur le site education.gouv.fr

Mauvaise réponse

La situation de sous-emploi désigne les individus qui travaillent, mais moins d’heures qu’à temps complet. En ce sens, le chômage complet ne constitue pas une situation de sous-emploi, mais d’absence d’emploi !

La situation de sous-emploi est parfois involontaire : les personnes concernées aimeraient travailler plus et/ou seraient disponibles pour le faire, mais n’y parviennent pas pour des raisons qui ne dépendent pas d’eux

Plus de ressources sur le chômage en France

Mauvaise réponse

Dans l’approche du sociologue M. Weber, la stratification sociale peut être entendue selon l’ordre économique, l’ordre social et l’ordre politique.

L’ordre économique est bâti sur les classes sociales, elles-mêmes dépendantes des niveaux de possession en biens et en moyens de production. L’ordre social est bâti sur le statut et le prestige. L’ordre politique est bâti sur la prédominance des partis dans la vie politique.

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Cette modification au cours du temps du comportement électoral pour un même électeur peut s’expliquer par plusieurs facteurs, par exemple :

- certaines élections sont vues comme moins importantes pour les citoyens ;

- les électeurs ne votent pas toujours directement selon leurs convictions, mais parfois en élaborant des stratégies pour empêcher la victoire à certains candidats qu’ils n’apprécient pas.

Mauvaise réponse

Depuis le départ du Royaume-Uni le 31 janvier 2020, l’Union Européenne (UE) compte 27 pays membres : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la Bulgarie, Chypre, la Croatie, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Irlande, l’Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie et la Suède.

Ces pays participent inégalement à l’Union Économique et Monétaire (UEM), qui désigne l’ensemble des politiques des Etats membres dans le but de rapprocher leurs économies. En particulier, la zone euro ne compte que 20 pays membres parmi les 27 de l’UE : la Bulgarie, le Danemark, la Hongrie, la Pologne, la République Tchèque, la Roumanie et la Suède n’ont pas adopté l’euro.

Plus de ressources sur la zone euro

Plus de ressources sur l’UEM

Mauvaise réponse

Les liens sociaux sont de natures différentes : familiaux, de voisinage, amicaux ou professionnels par exemple. Pour étudier ces derniers, les sociologues s’appuient sur les Professions et Catégories Socioprofessionnelles (PCS).

Les PCS sont un outil statistique de classification de la population, réalisé et actualisé par l’INSEE, se basant sur des critères liés au monde du travail (activité, qualification…). Elles doivent permettre de rassembler des individus aux caractéristiques sociales professionnelles proches.

Plus de ressources sur la nomenclature PCS sur le site de l'INSEE

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La socialisation scolaire ne fait pas partie de la socialisation secondaire mais de la socialisation primaire, car elle a lieu durant l’enfance et l’adolescence.

Au contraire, l’apprentissage de valeurs et de normes liées :

- à un corps de métier (socialisation professionnelle) ;

- à la vie quotidienne en couple (socialisation conjugale) ;

- ou à l’appréhension du champ politique (socialisation politique) ;

sont des formes de socialisation secondaire.

Plus de ressources sur la socialisation

Mauvaise réponse

En s’appuyant sur les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC), le télétravail (ou TT) permet une plus grande flexibilité des conditions de travail des salariés, mais peut contribuer à brouiller la frontière entre vie personnelle et vie professionnelle, à augmenter le temps de travail et à isoler le salarié.

Le télétravail nait dans les années 1970 et se démocratise à partir des années 1990, jusqu’à connaître une explosion en 2020 lors de la crise sanitaire. Si aujourd’hui le TT n’est plus justifié par les confinements ou par les jauges sanitaires, il est entré dans les habitudes de nombreux salariés.

Plus de ressources sur le cadre légal et assurantiel du télétravail

Mauvaise réponse

Les agents à capacité de financement ont des ressources économiques plus importantes que ce dont ils ont besoin pour assurer le paiement de leurs projets actuels. De ce fait, sur une période donnée, ils dépensent moins que ce qu’ils perçoivent. Ils épargnent donc plus que ce qu’ils investissent.

Le système financier met en relation les agents à capacité et à besoin de financement. L’épargne excédentaire des uns permet, par différents canaux, de financer l’activité des autres.

Plus de ressources sur le besoin de financement de l’État

Mauvaise réponse

La « monnaie hélicoptère » n’existe pas… ou pas encore ! C’est un concept qui ne désigne pas un type de monnaie, mais plutôt un type de politique monétaire consistant à créer de la monnaie de manière ponctuelle pour la redistribuer directement aux agents économiques. La notion de « monnaie hélicoptère » a été introduite pour la première fois par Milton Friedman en 1969.

En France, de nos jours, il existe 3 formes de monnaie utilisables par les agents :

- la monnaie divisionnaire, c’est-à-dire les pièces ;

- la monnaie fiduciaire, c’est-à-dire les billets ;

- et la monnaie scripturale, c’est-à-dire les écriture comptables (l’argent échangé de compte bancaire à compte bancaire, par virement ou par chèque par exemple).

Plus de ressources sur la création monétaire

Mauvaise réponse

La création de l’entreprise correspond à son enregistrement juridique auprès des autorités administratives de son pays d’accueil. En France, il faut l’immatriculer auprès du Registre du Commerce et des Sociétés (RCS). C’est un moment-clef : l’entreprise se dote d’une personnalité morale et les fondateurs donnent corps à leur projet.

Le développement est la période durant laquelle une entreprise déploie son activité, se fait une place parmi la concurrence dans son marché. Elle doit innover, investir, et donc se financer. L’entreprise doit être rentable pour ne pas rentrer en crise.

La disparition de l’entreprise intervient si elle ne parvient pas à rester compétitive sur son marché. Elle suit une période de crise, que les dirigeants ne sont pas parvenus à résoudre.

L’installation ne correspond pas à une étape juridique.

Plus de ressources sur la création et la gestion d’entreprise

Mauvaise réponse

Parmi les suffrages exprimés lors d’une élection, certains ne sont pas comptabilisés, à savoir le vote blanc et le vote nul. Or, les votes blancs ont souvent une signification politique et depuis une loi de 2014, ils sont décomptés et mentionnés dans les résultats des scrutins sans toutefois influer sur le résultat final de l’élection. Car les pourcentages requis (majorité absolue pour l’élection présidentielle par exemple) se calculent toujours par rapport aux suffrages exprimés.

Plus de ressources sur le sujet sur le site Vie publique

Mauvaise réponse

Les modes de gouvernance hiérarchiques définissent un certain nombre de fonctions dans l’entreprise, reliées entre elles par des rapports d’autorité verticaux. Chacun suit les directives de son supérieur direct.

D’autres modes de gouvernance existent, plus ou moins décentralisés et horizontaux.

Plus de ressources sur le gouvernement (ou la gouvernance) d’entreprise

Mauvaise réponse

La croissance économique est, en partie, due à  la hausse de la population mondiale : plus de producteurs, plus de besoins humains, donc plus de production et plus de valeur ajoutée, ce qui contribue à la hausse du PIB (la croissance économique) ! Pour autant, les ressources naturelles dont nous disposons n’ont pas augmenté aussi vite que les niveaux de production à travers le globe. Ce problème est d’autant plus important que la récupération de ces ressources est le plus souvent gratuite, ce qui peut provoquer une tragédie des biens communs, c’est-à-dire un épuisement des ressources non exclusives mais rivales. À cela s’ajoute les problèmes de pollution qui détériore les écosystèmes et provoque des changements climatiques.

L’épuisement des ressources et les déséquilibres écologiques dus à la pollution contraignent à présent la société, et peuvent limiter la croissance économique.

Plus de ressources sur la finance verte

Plus de ressources sur Elinor Ostrom et sur la tragédie des biens communs

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La mobilité intergénérationnelle désigne un changement de classe sociale entre un parent et un enfant. Elle peut être verticale et ascendante lorsque l’enfant a intégré une classe sociale plus « haute » que celle de ses parents ; verticale et descendante lorsque l’enfant a intégré une classe sociale plus « basse » que celle de ses parents ; horizontale lorsque la classe sociale a changé mais qu’elle n’est ni moins, ni plus valorisée que la précédente.

D’après l’INSEE, en 2015, 80,7 % des hommes agriculteurs exploitants ont un père également agriculteur exploitant. À titre de comparaison, l’immobilité sociale des autres catégories socioprofessionnelle est située entre 19,6 % et 46,8 % la même année.

Plus de ressources sur la mobilité sociale

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La régulation des marchés financiers permet de protéger les détenteurs de titres contre les conséquences des comportements spéculatifs et contre les opérations frauduleuses. En France, c’est l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) qui s’en charge. Elle est en relation avec le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) pour se coordonner avec le Conseil Européen du Risque Systémique (CERS) et la Banque Centrale Européenne (BCE).

La régulation prudentielle des établissements financiers permet de protéger les épargnants et les assurés, ainsi que de maintenir la stabilité du système financier. Elle est menée par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), la Banque de France et le ministère des Finances. Au niveau européen, c’est encore le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF), le Conseil Européen du Risque Systémique (CERS) et la Banque Centrale Européenne (BCE) qui permettent l’entente, la pertinence et la cohérence de la réglementation.

Plus de ressources sur la régulation financière en France

Plus de ressources sur la régulation financière en Europe

Plus de ressources sur la régulation financière dans le monde

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Le marché du carbone est un marché sur lequel les entreprises échangent des quotas d’émission de CO₂.

Initialement, un certain nombre de quotas sont émis par les institutions compétentes en fonction des limites acceptables d’émission de gaz à effet de serre sur une période. Ces quotas sont alloués gratuitement ou non aux participants du marché, qui peuvent ensuite les échanger si certains en manquent et si certains en possèdent trop. À la fin de l’année, chaque participant soumis à ce marché doit rendre aux autorités compétentes autant de quotas théoriques que de CO₂ qu’il a émis. En cas de restitution inférieure au niveau émis, les participants au marché sont sanctionnés.

Au cours de son activité, chaque acteur du marché doit arbitrer entre émettre une unité supplémentaire de CO₂ mais devoir se procurer (souvent très cher) un quota équivalent ou s’attendre à la sanction s’il n’y parvient pas ; ou ne pas l’émettre, produire moins, générer un peu moins de recettes. C’est un calcul coût-bénéfice : l’émission d’une unité supplémentaire de CO₂ me permettra-t-elle de réaliser un bénéfice net ou induira-t-elle une perte sèche ?

Plus de ressources sur la finance verte

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Le droit de grève est prévu à l’alinéa 7 du préambule de la Constitution de 1946 et encadré par le Code du Travail. La grève est possible si les participants ont déposé un préavis de grève accepté par l’employeur, si les services minimums restent assurés, et si elle se déroule pacifiquement.

Ainsi, si la démarche est réalisée dans le respect des règles et procédures, alors elle ne relève pas d’un acte de désobéissance civile. On parlera plutôt d’usage de l’instrument juridique (l’utilisation du droit de grève) pour rejoindre une mobilisation citoyenne.

Plus de ressources sur la finance verte

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Pour sa part, la méthode aléatoire désigne le tirage au sort des répondants dans une liste de la population étudiée, en fonction de critères indépendants du sujet d’un sondage.

Ces deux techniques permettent de constituer un échantillon représentatif du groupe social étudié dans le cadre d’un sondage d’opinion.

Plus de ressources sur les sondages, avec l’exemple du sondage sur la culture financière en Europe

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Le modèle de Concurrence Pure et Parfaite (CPP) est une théorie économique développée au XIXe par les économistes néo-classiques pour expliquer la formation des prix et l’équilibre des marchés. Ce modèle repose sur 5 hypothèses (ou conditions) très strictes :

- Atomicité : il y a un grand nombre d’acheteurs et de vendeurs sur le marché

- Homogénéité : les produits étant identiques, ils sont comparables et échangeables

- Transparence : les informations circulent librement et sont accessibles à tous les agents économiques sur le marché concurrentiel

- Libre circulation de l’offre et de la demande : les consommateurs choisissent ce qu’ils souhaitent acheter et où ils souhaitent l’acheter ; de même pour les producteurs et les vendeurs

- Mobilité des facteurs de production : la main d’œuvre et les capitaux se déplacent sans coût, immédiatement, d’un marché à l’autre pour répondre au mieux aux niveaux d’offre et de demande

Attention ! Ce modèle est théorique, il ne reflète pas la réalité. C’est un cadre de réflexion possible parmi d’autres pour les économistes qui cherchent à décrypter les mécanismes de marché.

Mauvaise réponse

Plus de ressources sur la lutte contre l’inflation

Pour le ressources sur le déficit budgétaire

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Dans le cas d’externalités négatives ou positives, il existe un coût ou un avantage collectif non monétaire associé à une activité économique. L’offre et la demande individuelles ne prennent pas directement en compte ce coût ou cet avantage au moment de l’échange : cela conduit à une allocation globale des ressources sous-optimale d’un point de vue social.

En particulier, en présence d’externalités négatives, le coût privé de production est inférieur à son coût social car le producteur ne prend pas en compte l’impact problématique de son activité. Pour atteindre l’optimum social, il faudrait diminuer les échanges sur le marché concerné pour limiter les externalités qui y sont associées. La quantité produite est bien supérieure à l’optimum social.

Plus de ressources sur les externalités négatives : l’exemple de la pollution

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Le solde budgétaire de l’État désigne la différence entre les recettes et les dépenses de l’État, tandis que le solde public désigne la différence entre les recettes et les dépenses des administrations publiques. Celles-ci se composent de l’État, mais aussi des collectivités territoriales et des organismes de Sécurité sociale.

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La fiscalité désigne les lois définissant les critères d’imposabilité et de perception des impôts, au niveau d’une collectivité locale ou d’un territoire national. Elle permet de financer les missions de l’État, notamment les services collectifs. Ce sont des activités économiques d’intérêt général exécutées par ou sous le contrôle de l’État ou des collectivités territoriales.

L’État et les collectivités territoriales mettent également en place des actions de lutte contre les discriminations, qu’elles reposent sur le genre, sur la situation économique, sur l’apparence physique ou sur leur état de santé par exemple. Cette lutte prend la forme de programmes de formation et de sensibilisation, de contrôle des processus de gestion Ressources Humaines (RH), et de prévention des risques de discriminations.

Enfin, la protection sociale désigne l’ensemble des mécanismes de protection des individus basés sur le principe de participation proportionnelle aux moyens, et de redistribution proportionnelle aux besoins. La Sécurité sociale, l’assurance chômage, les assurances sociales complémentaires et l’aide sociale des administrations participent à ce processus.

Plus de ressources sur les impôts

Plus de ressources sur l’exemple des discriminations salariales hommes-femmes en 2018

Plus de ressources sur les comptes de la Sécurité sociale

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La mobilité intragénérationnelle peut être due à un changement de métier, et donc potentiellement de catégorie socioprofessionnelle, ou à un déménagement dans une aire géographique à la structure sociale différente.

La mobilité intergénérationnelle désigne un changement de classe sociale entre un parent et un enfant. Elle peut être verticale et ascendante lorsque l’enfant a intégré une classe sociale plus « haute » que celle de ses parents ; verticale et descendante lorsque l’enfant a intégré une classe sociale plus « basse » que celle de ses parents ; horizontale lorsque la classe sociale a changé mais qu’elle n’est ni moins, ni plus valorisée que la précédente.

Plus de ressources sur la mobilité sociale

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La contraction du crédit peut avoir plusieurs causes. On peut citer notamment :

- Elle peut être un effet des crises financières sur l’économie réelle. Dans ce cas, elle entretient la propagation des faillites bancaires et empêche les particuliers de se refinancer après la perte de valeur de leurs propres actifs.

- Elle peut être la conséquence d’un changement important de la politique de taux d’intérêt de la banque centrale : si le taux augmente fortement, la dette est plus difficile à rembourser et les établissements bancaires auront plus de réticences à accorder des crédits aux ménages et aux entreprises par manque de fonds et par défiance.

En cas de crise sur les marchés boursiers, si les cours d’une partie des titres détenus par des établissements bancaires chutent, la valeur de leurs actifs (leurs possessions) suit la même tendance. La perte doit être imputée au passif sur les ressources propres des banques, tant que cela est possible.

En cas de hausse des taux d’intérêt qui serait due à une politique monétaire restrictive, le manque de fonds provient cette fois-ci surtout des difficultés de refinancement propres de la banque.

Plus de ressources sur la contraction du crédit, ou « credit crunch »

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La théorie du cycle de vie est développée en 1963 par A. Ando et F. Modigliani. Selon celle-ci, un individu cherchera à lisser sa consommation dans le temps. Alors qu’il dispose de revenus modestes au début de sa vie, il aura tendance à n’épargner qu’un montant faible, voire même négatif (s’il parvient à emprunter). En fin de vie, en revanche, ses revenus seront plus élevés et, par conséquent, son épargne plus importante.

Plus de ressources sur la théorie du cycle de vie