Terminale Générale : réviser la spécialité SES

Mauvaise réponse

Les liens sociaux sont de natures différentes : familiaux, de voisinage, amicaux ou professionnels par exemple. Pour étudier ces derniers, les sociologues s’appuient sur les Professions et Catégories Socioprofessionnelles (PCS).

Les PCS sont un outil statistique de classification de la population, réalisé et actualisé par l’INSEE, se basant sur des critères liés au monde du travail (activité, qualification…). Elles doivent permettre de rassembler des individus aux caractéristiques sociales professionnelles proches.

Plus de ressources sur la nomenclature PCS sur le site de l'INSEE

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Lorsque les entreprises s’accordent, la concurrence disparaît au profit d’une forme d’alliance profitable à tous les offreurs : personne ne baisse ses prix pour récupérer des parts de marché, de manière maintenir artificiellement tous les prix à des niveaux élevés. Ce faisant, chaque firme de l’entente reste dominante.

En cas de fusion-acquisition (M&A), le capital d’une firme est racheté par une autre. Les activités de l’entreprise acquise sont intégrées à celle de l’entreprise acheteuse. Si cette opération de M&A se déroule au sein d’un même marché, cela permet à cette dernière d’éliminer un concurrent, en récupérant ses parts de marché.

L’abus de position dominante est une stratégie possible pour les entreprises déjà rentables sur un marché. Par exemple, pour empêcher de nouveaux concurrents d’entrer, les firmes dominantes décident de baisser artificiellement et fortement leurs prix pour que les coûts de production soient très proches voire supérieurs aux prix du marché. Ce faisant, les nouvelles entreprises précaires ne peuvent pas faire de profit et s’installer sur le long terme, tandis que les anciennes rognent provisoirement sur leurs réserves existantes pour compenser la perte.

Plus de ressources sur la question de l’entente anticoncurrentielle sur le site du ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique

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Dans certaines configurations, les instance socialisatrices des individus apportent des normes et valeurs qui se contredisent entre elles : on parle de conflits de socialisation. Cela est possible car la socialisation est un processus complexe et continu.

Lorsque ces socialisations divergent fortement au cours de la vie de l’individu, il peut être amené à changer d’identité sociale. On parle de trajectoire improbable lorsque l’évolution constatée est statistiquement éloignée de ce que l’on attendrait, au regard de la socialisation primaire.

Plus de ressources sur la socialisation

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Les normes sociales peuvent être formelles et institutionnalisées dans le droit, ou informelles et simplement ancrées dans les mœurs.

Lorsqu’un individu les transgresse et que ce comportement est sanctionné par le reste de la société, on parle de déviance. L’individu est alors étiqueté « déviant ».

On parle de délinquance quand la déviance repose sur la transgression de normes juridiques.

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La solidarité mécanique repose sur la ressemblance entre les individus, tandis que la solidarité organique repose sur l’interdépendance des individus. La première se nourrit des similitudes, la seconde de la complémentarité liée à la différenciation.

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Le chiffre noir de la délinquance représente la part de la délinquance que l’on ne parvient pas à estimer formellement pour diverses raisons (auteurs inconnus, victimes ne portant pas plainte…), même si les sociologues ont conscience de son existence. On peut chercher à l’estimer en réalisant des enquêtes de victimisation ou de délinquance auto-reportée.

Mauvaise réponse

Pour un produit donné, les consommateurs sont prêts à payer un certain prix afin de l’obtenir, tandis que les producteurs sont prêts à le céder à un autre. Il existe un écart :

- entre le prix auquel un acheteur se procure un produit et le prix auquel il aurait théoriquement été prêt à le faire ;

- entre le prix auquel un vendeur se sépare d’un produit et le prix auquel il aurait été théoriquement prêt à la faire.

Les offreurs et les demandeurs se rencontrent sur le marché et en retirent tous deux des avantages. Le surplus du consommateur correspond alors au bénéfice réalisé par les acheteurs lorsqu'ils achètent ce produit au prix compétitif du marché ; de même que le surplus du producteur représente le gain des producteurs lorsqu'ils vendent un produit à ce même prix. On a la relation suivante : plus bas prix proposé par l’offre < prix du marché < plus haut prix accepté par la demande.

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Durant presque tout le XXe siècle, la part la plus riche de la population a vu progressivement son poids baisser dans les volumes agrégés des revenus et du patrimoine. C’est à partir des années 1980 que les inégalités économiques ont recommencé à augmenter.

Les inégalités peuvent aussi être sociales : inégalité scolaire, inégalité dans l’espérance de vie, inégalité de lieu de vie, inégalité du réseau professionnel…

Avec la question des revenus et du patrimoine, on résume tout cela par le terme d’inégalités socio-économiques.

Plus de ressources sur les inégalités

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La contraction du crédit peut avoir plusieurs causes. On peut citer notamment :

- Elle peut être un effet des crises financières sur l’économie réelle. Dans ce cas, elle entretient la propagation des faillites bancaires et empêche les particuliers de se refinancer après la perte de valeur de leurs propres actifs.

- Elle peut être la conséquence d’un changement important de la politique de taux d’intérêt de la banque centrale : si le taux augmente fortement, la dette est plus difficile à rembourser et les établissements bancaires auront plus de réticences à accorder des crédits aux ménages et aux entreprises par manque de fonds et par défiance.

En cas de crise sur les marchés boursiers, si les cours d’une partie des titres détenus par des établissements bancaires chutent, la valeur de leurs actifs (leurs possessions) suit la même tendance. La perte doit être imputée au passif sur les ressources propres des banques, tant que cela est possible.

En cas de hausse des taux d’intérêt qui serait due à une politique monétaire restrictive, le manque de fonds provient cette fois-ci surtout des difficultés de refinancement propres de la banque.

Plus de ressources sur la contraction du crédit, ou « credit crunch »

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Le modèle de Concurrence Pure et Parfaite (CPP) est une théorie économique développée au XIXe par les économistes néo-classiques pour expliquer la formation des prix et l’équilibre des marchés. Ce modèle repose sur 5 hypothèses (ou conditions) très strictes :

- Atomicité : il y a un grand nombre d’acheteurs et de vendeurs sur le marché

- Homogénéité : les produits étant identiques, ils sont comparables et échangeables

- Transparence : les informations circulent librement et sont accessibles à tous les agents économiques sur le marché concurrentiel

- Libre circulation de l’offre et de la demande : les consommateurs choisissent ce qu’ils souhaitent acheter et où ils souhaitent l’acheter ; de même pour les producteurs et les vendeurs

- Mobilité des facteurs de production : la main d’œuvre et les capitaux se déplacent sans coût, immédiatement, d’un marché à l’autre pour répondre au mieux aux niveaux d’offre et de demande

Attention ! Ce modèle est théorique, il ne reflète pas la réalité. C’est un cadre de réflexion possible parmi d’autres pour les économistes qui cherchent à décrypter les mécanismes de marché.