Terminale Professionnelle : réviser l’Économie-Droit

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La qualification désigne la capacité à exercer un métier ou un poste : elle se focalise sur l’emploi, même si elle correspond à une aptitude du salarié. Par exemple, un Brevet de Technicien Supérieur est une qualification.

Elle diffère de la compétence, qui est centrée sur l’individu. C’est la connaissance, la pratique ou l’attitude qui pourra être valorisé dans un emploi, sans se focaliser sur un métier ou un poste en particulier. Par exemple, savoir utiliser un logiciel de traitement de texte est une compétence.

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La marque appartient au capital immatériel d’une entreprise. En France, elle est protégée par la loi lorsqu’elle a été déposée auprès de l’Institut national de la propriété intellectuelle (INPI).

La marque d’une entreprise est importante dans le processus de production. Apposée sur une étiquette sur un bien ou un service, elle lui permet de se distinguer et de véhiculer un certain statut (luxueux, bon marché, écologique…).

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Le chiffre d’affaires et le bénéfice sont des notions très différentes.

Sur une période donnée, le chiffre d’affaires correspond aux ventes de l’entreprise. Mais pour réaliser son chiffre d’affaires, l’entreprise a dû faire des dépenses (charges).

Sur une période donnée, le bénéfice correspond quant à lui à la différence entre le chiffre d’affaires et les coûts de production de l’entreprise. Le bénéfice correspond à un profit lorsque cette différence est positive ; à un déficit lorsque cette différence est négative.

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L’indice de développement humain (IDH) est un indicateur statistique utilisé pour calculer le niveau de développement humain d’un pays. Son calcul est harmonisé à travers le globe pour pouvoir comparer les différents pays entre eux. C’est une simple moyenne entre trois variables :

- l’indice de l’espérance de vie à la naissance ;

- l’indice de niveau d’instruction (alphabétisation et scolarisation), pour le niveau d’éducation ;

- et l’indice du PIB en PPA (parité de pouvoir d’achat), qui représente le niveau de vie.

Aller plus loin sur l’imperfection du PIB et l’IDH

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Un salarié, grâce à son contrat de travail, est protégé par le droit du travail. De son côté, le travailleur indépendant conclut un contrat de prestations de services avec son client. Il ne bénéficie pas de la protection du droit du travail lié au contrat de travail.

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Un travailleur indépendant ne peut pas avoir de lien de subordination avec son client. Seulement, certaines entreprises privilégient les contrats client – travailleur indépendant pour éviter de respecter les contraintes du contrat de travail salarié, qui leur sont coûteuses… alors même que ce lien de subordination existe ! Alors, s’ils sont saisis, les tribunaux requalifient systématiquement le statut du travailleur dès lors que cette incohérence est avérée, afin de mieux protéger les travailleurs.

Les livreurs indépendants Uber Eats ou Deliveroo sont souvent concernés par cette problématique.

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Les enjeux sociaux et environnementaux sont de plus en plus importants pour les entreprises. Celles-ci prennent, en effet, conscience que la prise en compte de ces deux dimensions peut optimiser leurs performances économiques.

Les entreprises peuvent, par exemple, favoriser le recyclage ou la seconde-main dans leurs processus de production, et l’encourager avec leurs propres produits auprès de leurs consommateurs.

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Le CSE est le comité social et économique, une instance de représentation du personnel auprès de l’employeur. Il ne définit aucune obligation que les salariés devraient respecter.

A contrario, le salarié doit respecter les obligations inscrites dans la loi, ainsi que celles mentionnées dans le CDI ou dans le CDD qu’il a conclu avec son employeur.

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Les technologies numériques prennent de plus en plus de place dans les sociétés modernes : elles automatisent et accélèrent les processus techniques, simplifient les démarches des utilisateurs et rendent accessibles une quantité astronomique de données depuis presque n’importe où. En particulier, les technologies numériques sont progressivement intégrées dans les processus de production, ce qui transforme les secteurs traditionnels et impose aux hommes de s’adapter au cœur de leur milieu professionnel.

Les robots vont-ils nous voler nos emplois ?

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La combinaison productive choisie par une entreprise pour la production d’un bien ou d’un service représente un équilibre entre :

- la quantité de travail (combien d’heures travaillées ? quels employés avec quelles qualifications ?) ;

- et la quantité de capital (combien de machines ? quelles machines pour quel degré d’automatisation ?).

Cette association entre travail et capital dépend du coût des facteurs de production et du temps nécessaire pour réaliser une unité de bien ou de service. L’entreprise choisit la combinaison la plus efficiente : la plus efficace avec les coûts les plus faibles.

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