Titre : Cendrillon A lire par : Enseignants de sciences économiques et sociales et d’économie et gestion.
Quatrième de couverture
Que serais-je devenu si je n’avais pas rencontré Margot à vingt-trois ans ?
Les commentaires de lafinancepourtous
Le narrateur de ce gros et ambitieux roman est l’écrivain Eric Reinhardt. Il est plongé dans le monde d’aujourd’hui où la finance internationale joue un grand rôle. Il souffre de la critique littéraire sur France Culture, s’en prend à un philosophe marxiste que chacun pourra reconnaitre, et se fait plus ou moins piéger par sa voisine du quatrième. Éric Reinhardt mêle à ce récit à la première personne, ceux de trois personnages de fictions sortes de doubles virtuels de lui même. Ces récits entrecroisés dressent trois portraits types de jeunes adultes issus des couches moyennes : le gagnant créateur d’un hedge fund ; le perdant qui se noie dans le repli et l’exclusion sociale et l’ingénieur à la position sociale fragilisée. Pèse sur chacun la menace qu’à minuit le carrosse redevienne citrouille.Ce long roman est souvent drôle même dans le tragique.Si on en conseille la lecture notamment aux enseignants d’économie c’est parce qu’ils y trouveront deux interviews qui devraient les intéresser particulièrement et qui peuvent constituer des textes pour la classe:un gestionnaire de hedge fund explique » comment ça marche ». Plus loin, Louis Schweitzer parle avec l’auteur « du monde comme il va , du libéralisme, du capitalisme financier et ce genre de choses ».
Eric Reinhardt StockSeptembre 2007, 578 pages
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