Titre : L’argent A lire par : Elèves de lycée
Quatrième de couverture
Éloigné de Paris depuis plusieurs mois à la suite de mauvaises affaires, Saccard ( le financier de la Curée ) est bien décidé, à cinquante ans, à refaire fortune et à redevenir une des maîtres de la Bourse. Il crée la Banque universelle, monte au faîte de la gloire et de la puissance dans le Paris de l’Exposition universelle de 1867, grâçe, en particulier, à une habile utilisation de la presse, et mène une terrible bataille contre le banquier juif Gundermann qui finit par l’emporter : la Banque universelle s’écroule, entraînant dans la ruine une foule de petits épargnants ( Zola se souvient du récent krach de l’Union générale de Bontoux ) . Poète des affaires, » capitaine d’aventures » , joueur, habile, Saccard séduit par ses rêves ( expansion de l’Occident, conquête de l’Orient et de ses richesses… ) de nombreuses personnes, y compris et surtout Caroline Hamelin, qui deviendra sa maîtresse.
Les commentaires de lafinancepourtous
Dans ce grand roman fiancier,inspiré du Krach de l’Union Générale et d’autres scandales financiers de cette époque, Emile zola oppose la forme moderne de l’argent, la spéculation, l’argent qui circule à la richesse d’hier – et à l’argent qui stagne. Cet argent moderne « [est] le fumier dans lequel pousse l’humanité de demain. […] L’argent, empoisoneur et destructeur, devenait le ferment de toute végétation sociale, servait de terreau nécessaire aux grands travaux dont l’exécution rapprocherait les peuples et pacifierait la terre ».
Il existe trois versions cinématographiques de cette oeuvre dont la plus marquante est le film muet réalisé en 1928 par Marcel l’Herbier (durée 3h 15). La longue critique que Paul Lafargue ( gendre de Karl Marx) a publiée peu de temps après la parution du livre d’Emile Zola constitue une intéressante critique de l’oeuvre en même temps qu’un plaidoyer pour la « science marxiste » qui refuse de se reconnaitre en Sigsimund Bush.
Consulter l’article de Paul Lafargue
Emile ZolaEditions Gallimard – collection FolioPublié en 1891, 544 pages
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