Quatrième de couverture
On devient ce qu’on pense être. Or aujourd’hui, que propose-t-on aux jeunes comme perspective d’humanité ? Une image étriquée de l’homme, réduit à un client consommateur, voire à une somme d’organes interchangeables. Sans plus. Face à l’hédonisme marchand, un nouveau pari » pascalien » s’impose : celui de l’esprit. Cet essai se veut le cri d’alarme d’un passionné d’éducation qui en appelle à la résistance et croit encore en l’école : une, libre (et non néolibérale), critique et personnaliste. Car Jacques de Coulon, proviseur en Suisse, part ici de sa propre expérience. L’ouvrage s’articule autour de trois grands axes : des témoignages et des questions d’adolescents, de parents ou d’enseignants ; des remarques de philosophes (Descartes, Kant, Levinas…) comme base de réflexion ; des expériences à vivre pour se libérer de la tyrannie du Veau d’or. Il décrit la progressive mainmise de la » pensée » unique et matérialiste – la soft idéologie – sur la société en général et sur l’école en particulier. Face à cette mondialisation des » prêts-à-penser » et aux dérives de notre époque, l’école devrait davantage être un bastion de culture en aiguisant le jugement des élèves et en développant leur intériorité pour faire contrepoids à l’extraversion vers les espaces virtuels.
Les enfants du veau d’or Desclée de Brouwer 2002
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