La part des salaires dans la valeur ajoutée, relativement stable dans les décennies d’après-guerre, a connu des évolutions beaucoup plus heurtées à partir des années 1970, dans un grand nombre de pays industrialisés. Ces fluctuations replacent la question de la répartition au coeur des débats sur la croissance économique. Les auteurs tentent d’expliquer ces évolutions en mettant en évidence trois facteurs majeurs qui sont le coût de l’énergie, l’élasticité de substitution capital-travail et le pouvoir de négociation des salariés. Cependant, on constate depuis les années 1990 une stabilisation de la part des salaires dans la valeur ajoutée si bien qu’un nombre croissant d’économistes s’intéressent plus à l’analyse des inégalités individuelles de revenu.
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