Comment faire face au risque de dépendance, quel type de produit d’épargne peut couvrir ce risque de dépendance ? Par Christian OYARBIDE (Directeur Général de La France Mutualiste) par lafinancepourtous
Le risque de dépendance
La dépendance est composée de deux risques distincts : le fait d’être physiquement et psychologiquement dépendant d’autrui (conjoint, enfant, famille élargie) et le fait de devoir financer cette dépendance.
Les produits d’épargne spécifiques répondent à ces deux risques.
La France mutualiste a réalisé un sondage auprès de personnes âgées de 45-65 ans sur la notion de dépendance. il en ressort les choses suivantes :
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La crainte de tomber au chômage ;
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La crainte que ses enfants soient au chômage ;
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La dépendance de ses parents ;
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Sa propre dépendance.
Si ces personnes devaient faire face à l’ensemble de ces risques en achetant un produit d’assurance spécifique, ils ne pourraient financièrement assumer de telles dépenses.
L’assurance-vie : un support d’épargne dépendance
En tant que mutuelle d’épargne, nous disons que l’assurance-vie par sa souplesse répond à l’ensemble de ces risques sans préjugés celui ou ceux qui se réaliseront. Si aucun de ces risques ne se réalisent, que les parents n’ont pas besoin d’argent, le capital restera pour la transmission.
On sait aujourd’hui, que cela est de moins en moins vrai. Les adhérents l’utilisent alors pour couvrir un ou plusieurs risques.
Sur le chômage, par exemple, les conditions de sortie de l’assurance vie sont fiscalement très intéressantes. Et si on a la chance de ne pas à avoir eu à mobiliser son épargne avant le grand âge pour ces risques-là, à ce moment-là, cette épargne peut et doit être mobilisable pour la dépendance.
On a ainsi une option de sortie sur nos produits qui couvre le risque de dépendance. L’adhérent perçoit alors tout au long de sa vie restante une rente. Et si par malchance, comme cela est souvent le cas avec la dépendance, il meurt trop vite, les sommes excédentaires continues à être versées de manière à ce que le capital ne soit pas perdu.
L’avantage à cela :
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C’est qu’il n’y a pas de sélection médicale ;
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Et l’absence de capital versé à fonds perdu en cas d’absence de risque réel ;
Cela suppose que l’on est une capacité d’épargne.
Sa capacité à épargner
La France Mutualiste a réalisé un petit calcul. Si les Français consacraient à l’assurance-vie autant qu’aux assurances obligatoires (santé, automobile, habitation), en gros 100 euros/mois, toute leur vie durant, leur capital à 65 ans serait de l’ordre de 100 000 euros.
A 80 ans, si l’on devient dépendant, on peut largement couvrir ce risque.
Il faut considérer l’assurance-vie comme un instrument de protection multirisques.
La majorité des Français ont besoin de produits sûrs, sur lesquels ils ne risquent pas leur capital, et mobilisables en cas de coup dur.
Interview réalisée en novembre 2011
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