Le portefeuille électronique

Le portefeuille électronique permet de payer des achats en ligne ainsi que d’effectuer ou de recevoir des virements.

Fonctionnement du portefeuille électronique

Le portefeuille électronique est un système ou une application dans lequel sont stockées des données personnelles (coordonnées) et des données bancaires (carte bancaire ou Iban d’un compte bancaire).

Dans un premier temps, il est nécessaire de créer un compte auprès d’un organisme gestionnaire du portefeuille électronique : banque, prestataires de service de paiement ou opérateurs de téléphonie…. Il faut alors enregistrer un moins un instrument de paiement dans le portefeuille électronique pour permettre de régler les achats. Par exemple, il faudra communiquer le numéro à 16 chiffres, la date de validité et le cryptogramme de la carte bancaire.

Lors d’un paiement en ligne, il suffit de saisir un identifiant et un mot de passe, souvent complétés par un dispositif d’authentification forte.

L’avantage réside dans la possibilité de ne pas saisir ses coordonnées complètes à chaque transaction, de ne pas donner directement au commerçant son numéro de carte bancaire, limitant ainsi théoriquement les risques de fraude. Seul l’opérateur gestionnaire du portefeuille électronique archive ces données sensibles.

La plupart de ces types de portefeuilles électroniques complètent leurs offres avec notamment des paiements entre particuliers, la gestion de cagnottes, des paiements fractionnés, l’utilisation de devises (dont des cryptomonnaies), etc.
A noter que certains portefeuilles électroniques sont spécialisés dans le stockage de cryptomonnaies (exemple en France : Ledger).

Certains de ces services de paiement constituent, pour les sociétés qui les développent, une première étape vers des offres bancaires plus complètes (crédit, épargne…).

Quelques règles de sécurité pour les utilisateurs d’un portefeuille électronique

L’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement préconise aux utilisateurs d’applications de paiement par mobile de respecter quelques mesures de sécurité :

• mettre à jour régulièrement le système d’exploitation du téléphone mobile,
• bien choisir (éviter les dates anniversaire et les suites de lettres ou de chiffres) et changer régulièrement les codes confidentiels, les mots de passe des applications de paiement,
• activer l’option d’effacement à distance des données, en cas de perte ou de vol du téléphone mobile,
• utiliser que des applications de confiance et éviter de réaliser des transactions de paiement par mobile si le canal de communication n’est pas fiable (par exemple connexion wifi publique non sécurisée).

Quelques exemples de portefeuille électronique

Paylib est une solution de paiement adoptée par la plupart des banques françaises…

Paypal société américaine cotée au Nasdaq, propose une gamme de services qui ne sont pas forcément liés à un compte bancaire, mais reposent sur un compte Paypal.

Apple Pay est la solution de portefeuille électronique proposée dans l’écosystème Apple, pouvant être intégrée par des partenaires, y compris bancaires.

Lydia est d’abord axé sur le virement entre particuliers, ce service s’est orienté vers une offre plus complète, pouvant intégrer elle-même d’autres portefeuilles électroniques.

Google Pay est un ensemble de services proposés par le géant américain complétant son moteur de recherche. Ils s’appuient sur des partenaires, bancaires ou non.