Faire ses comptes
Tout d’abord, il s’agit de faire ses comptes pour avoir une idée précise de la réduction d’impôt envisageable en fonction du plafond et de la somme que l’on peut investir dans le produit de défiscalisation.
Bien choisir son investissement
Il convient d’étudier les différents produits proposés par le conseiller en investissement financier et de trouver celui qui est le mieux adapté à vos besoins :
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Placement dans l’immobilier : investir en direct dans un programme immobilier Pinel ou acquérir des parts de SCPI défiscalisantes.
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Placement dans des entreprises : investissement direct dans une PME ou achat de part de fonds investis dans le cinéma (SOFICA), l’innovation (FCPI) ou dans des entreprises locales (FIP).
Evaluer les frais
Chaque produit de défiscalisation comporte des frais : il peut s’agir de frais d’entrée ou de frais de gestion. Il est important de lister ces frais et de comparer les offres entre elles. A titre d’exemple, les frais de souscription d’une SCPI se situent entre 5 et 12 % de la valeur de la part et les frais de gestion sont de l’ordre de 8 à 10 % des revenus de la SCPI.
Les frais d’entrée sont généralement négociables.
S’informer sur le rendement hors avantage fiscal
Investir dans un produit présentant un avantage fiscal, c’est avant tout investir. Il est donc important de voir quelle rémunération ce placement rapportera, hors réduction d’impôt. Les SCPI dites fiscales ont ainsi un rendement de 2 ou 3 % bruts.
Etre conscient des contraintes et des risques
Investir dans un produit défiscalisant, c’est s’engager à long terme. La somme investie est bloquée pour plusieurs années et généralement pas garantie. Ainsi, pour bénéficier de l’avantage Pinel, que ce soit sous forme d’un bien immobilier en direct ou de parts de SCPI, vous devez conserver le produit pendant neuf ans. Pour les parts de FIP ou de FCPI, la durée de détention est officiellement de 5 ans, mais dans les faits, la durée de détention minimale est généralement de 9 ou 10 ans ! Il n’est jamais possible de sortir de l’investissement préalablement à ces échéances sous peine de requalification fiscale et de remboursement des déductions fiscales pratiquées.
N’investissez pas toute votre épargne sur ce type de produits, vous pourriez avoir un besoin inattendu dans l’intervalle. Or les produits « défiscalisants » ne sont par définition pas liquides, c’est à dire qu’en cas de coup dur, il est difficile, voire impossible, d’en demander le remboursement avant l’échéance prévue. Par ailleurs, ces investissements présentent un risque en capital :il n’y a pas de garantie de récupérer l’intégralité des sommes investies au départ.
Avant de se lancer, mieux vaut bien comprendre le jargon des impôts qui, pour les néophytes, reste parfois peu accessible.
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