Les trackers sont des fonds qui sont cotés en bourse comme des valeurs mobilières et qui permettent, au travers d’un seul titre, d’investir sur l’ensemble des actions composant un indice boursier.
Très répandus aux Etats-Unis, les trackers sont apparus en France à la fin des années 90 et ils connaissent maintenant un réel développement. Ce sont des formules très intéressantes pour les investisseurs, puisqu’elles offrent la facilité d’emploi et la diversification d’un produit de gestion collective, tout en ayant le comportement d’un produit pur en actions.
Les trackers n’ont pas d’échéance, ils ont une durée de vie indéfinie, ce qui permet de les utiliser dans une optique à long terme. Leur détention ne donne lieu ni à un dépôt de garantie ni à une couverture. Tous les trackers sont éligibles aux opérations avec Service à Règlement Différé (SRD) et un grand nombre sont éligibles au Plan d’épargne en actions (PEA). Comme le détenteur des actions en direct, l’acheteur d’un tracker reçoit généralement la part des dividendes versés par les sociétés composant l’indice. Dans d’autres cas, les dividendes sont capitalisés.
La valeur des trackers
La valeur des trackers évolue dans les mêmes proportions que leur indice de référence. Elle correspond fréquemment au 1/10ème ou au 1/100ème de l’indice suivi.
Lorsque le CAC 40 est à 5500 points par exemple, un tracker indexé sur cet indice cote 55 euros, s’il est au centième.
La valorisation du tracker n’est toutefois pas toujours strictement identique à l’indice, car des écarts peuvent se créer en fonction des frais de gestion prélevés, lorsque le fonds indiciel réinvestit les dividendes ou lorsque joue un effet de change (pour un tracker basé sur un indice en monnaie étrangère).
Les différents types de trackers
Il existe aujourd’hui une offre très large de trackers permettant de suivre l’évolution de nombreux indices. Les plus diffusés sont ceux indexés aux grands indicateurs, comme le CAC 40 qui regroupe les 40 plus grandes valeurs cotées en France, ou le Dow Jones Euro STOXX 50, adossé aux 50 géants européens.
Mais il existe beaucoup d’autres trackers, souvent plus spécialisés. Certains suivent l’évolution des valeurs d’un secteur seulement (la santé, la technologie, par exemple), d’autres se concentrent sur les matières premières ou sur certaines zones géographiques. Il existe ainsi, en France, des trackers reproduisant l’évolution du marché chinois ou indien, par exemple.
Sur Euronext, la bourse sur laquelle sont négociés les trackers en France, on distingue différentes catégories d’ETF :
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les trackers sur indice de marché (indices d’actions de pays, de zones géographiques, de secteurs, ou indices obligataires) ;
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les trackers sur indices de matières premières ;
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les trackers sur indices de stratégie, qui portent sur des indices intégrant différents types de stratégies d’investissement (ex : utilisation de critères de performance ou de taille des sociétés) ;
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les ETF actifs.
Les ETF actifs (ou fonds structurés) offrent des profils de risque différenciés. Ils ont la particularité de ne pas seulement répliquer les indices qu’ils suivent mais, selon les cas, offrent à leurs détenteurs une protection partielle du capital ou un effet de levier qui accroit l’exposition aux mouvements de marché.
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