L’incinération des animaux de compagnie de petite taille
En principe, quel que soit le poids de son lapin, chat ou chien, moins ou plus de 40 kg, il est interdit d’enterrer son animal de compagnie dans son jardin.
Les seules solutions : l’incinération ou l’inhumation dans un cimetière animalier.
Pendant de nombreuses années, le propriétaire avait le droit d’enterrer un animal de moins de 40 kg dans son jardin. Cette pratique n’est plus autorisée, même si la loi ne l’interdit pas explicitement. Il existe un flou juridique pour cette situation : en cas d’hésitation, il est préférable de se renseigner auprès du règlement sanitaire de son département. Mais dans ce cas, l’animal doit être enterré à au moins 35 mètres des premières maisons d’habitation ou points d’eau. Il peut être déposé directement dans le sol si le trou mesure au moins 1,20 m.
L’incinération de l’animal de compagnie doit être réalisée dans un crématorium animalier. Il est possible de prendre contact directement (coordonnées disponibles en mairie ou auprès de la Direction départementale de la protection des populations) ou de confier la dépouille de son animal à un vétérinaire pour qu’il se charge des démarches.
Le budget d’une incinération ou d’un emplacement de cimetière pour animaux
La crémation est un service payant, dont le coût varie selon les crématoriums et les vétérinaires.
L’animal peut aussi être enterré dans un cimetière animalier. Il en existe environ 30 en France, gérés soit par des mairies soit par des sociétés ou des associations privées comme la SPA.
Le coût de la concession de l’animal tourne autour de 100 euros par an pour une fosse de 50 cm. La concession est autorisée de 1 à 20 ans. L’inhumation elle-même coûte environ 200 euros, quand elle est réalisée en pleine terre et peut aller jusqu’à 1000 euros pour la construction d’un caveau. A noter qu’il est interdit de placer un caveau d’animal dans un caveau d’humain.
La sépulture numérique : les cimetières virtuels en ligne pour animaux se multiplient depuis quelques années, en raison des coûts des enterrements traditionnels. Le propriétaire peut, sur ces plates-formes la plupart du temps gratuites, laisser des messages de condoléance et rendre un hommage à leur animal disparu. Des services aussi payants peuvent être proposés comme : livre d’or, ornements…
Le service de l’équarrissage pour les ânes, chevaux, chèvres, moutons…
Dans ce cas, il est obligatoire de faire appel à un « équarisseur » dans les 48 heures du décès, qui devra enlever la dépouille dans les 48 heures suivant la demande du propriétaire. Le coût d’enlèvement varie de 80 à 180 euros, en général (selon le poids de l’animal et de la distance parcourue par le service). Si le propriétaire ne prévient pas le service d’équarrissage (à la mairie) dans le délai des 48 heures, il s’expose à une amende de 3 750 euros.
Le propriétaire d’un cheval peut choisir de faire incinérer son animal, en s’adressant à un vétérinaire. Le décès de l’animal est déclaré par l’entreprise de crémation auprès de l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE).
La « naturalisation » de son animal de compagnie
Un taxidermiste va empailler l’animal dans une pose choisie et évocatrice de souvenir (dans sa niche, sur son coussin,…). La dépouille est ainsi traitée au fil du temps. Mais cela a un coût – au minimum 300 euros – et demande du temps – entre 3 et six mois d’attente, voire plus.