Le nombre de résiliations étant très supérieur à celui des ouvertures, le parc de comptes de crédits renouvelables a baissé de 2 millions en 2011. La part du crédit renouvelable dans l’ensemble des crédits à la consommation a elle aussi diminué ; elle est passée de 40 % de la production totale de crédits à la consommation en 2009 (nouveaux crédits), à 37 % en 2010 et 35 % en 2011, tandis que la part des crédits personnels augmentait, passant dans la même période de 23 % à 30 %.
Le montant maximum autorisé a baissé en dix-huit mois de 16 %, passant de 3 250 euros en moyenne au 3ème trimestre 2010 à 2 730 euros au 4ème trimestre 2011, sachant que le plafond est rarement atteint. Selon l’ASF, la gestion du budget et le financement d’achats de petits montants à caractère répétitif (244 euros en moyenne en 2011) sont devenus les deux principales fonctions du crédit renouvelable utilisées sous l’effet de la loi Lagarde.