Épargner en fonction de sa situation personnelle

la finance pour tous

Les décisions d’épargne peuvent être guidées par des éléments externes (conjoncture économique, taux d’intérêt), mais aussi par la situation propre à chaque épargnant.

Faire le point sur sa situation budgétaire

Cela vous permettra d’évaluer votre capacité d’épargne et votre situation fiscale. En fonction de ces résultats, vous pourrez éventuellement reconsidérer vos dépenses, pour les ajuster aux objectifs que vous vous fixez en matière d’épargne.

Si vous avez des rentrées d’argent très irrégulières, vous aurez intérêt à privilégier des versements au coup par coup. Inversement, vous ferez une épargne régulière si vous avez des revenus très réguliers.

Un engagement contractuel de versement périodique présente bien des avantages, notamment celui de grossir régulièrement votre placement. Mais il transforme votre épargne en une charge fixe pour votre budget.

Faire le point sur sa situation familiale et professionnelle

Le nombre de personnes composant votre foyer, leur âge, le statut du couple, le type d’emploi, le niveau de votre rémunération et vos perspectives de carrière comptent aussi beaucoup.

Les risques liés à cette situation, ce qu’on peut appeler les risques non financiers, peuvent être un des principaux motifs d’épargne : mettre de l’argent de côté en cas de coup dur ou se constituer un capital pour compléter une retraite qui sera fonction des aléas de la vie professionnelle. Les aléas de la vie professionnelle doivent vous faire réfléchir sur les modalités de votre épargne.

Acheter des actions de l’entreprise dont on est salarié est souvent et à juste raison plébiscité dans le cadre de l’épargne salariale et de l’intéressement. Mais y mettre toute son épargne peut être dangereux. En cas de difficulté de l’entreprise, c’est ajouter le risque financier au risque sur l’emploi.

Faire le point sur soi-même

Pour bien épargner, il faut aussi faire le point avec « soi-même », avec ses comportements, ses préférences, et notamment son goût ou son aversion pour le risque. Non pas nécessairement pour s’y plier, mais éventuellement pour le combattre ou pour en tenir compte dans ses choix d’épargne.

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